La démission du responsable national du renouveau charismatique du Sénégal avec son entrée dans une église de réveil, a suscité au sein de notre l’Eglise locale et au sein du renouveau des interrogations légitimes. Beaucoup de chrétiens ont quitté l’Eglise Catholique ou ont changé de religions sans bruit bien sûr. Mais le départ du « berger » national pour une autre église à sensibilité pentecôtiste nous interroge concernant la pente actuelle du renouveau, sa structure interne et le contenu des enseignements. Ce départ, loin de nous mettre dans l’angoisse, l’inquiétude ou le désespoir, renforce nos élans pour prier, discerner et être plus proche de nos frères et sœurs qui fréquentent ce « mouvement ». Ce présent partage est une réflexion non exhaustive sur le renouveau et non sur la personne qui est partie. Nous croyons en effet qu’il y a des manières de faire dans ce mouvement qui peuvent faire dériver une personne. Ce partage n’est pas non plus un procès contre le renouveau, ni des directives qui ne peuvent venir d’ailleurs que des évêques nos pasteurs.
I. Le renouveau face à la floraison du marché religieux
Aujourd’hui si on peut parler du retour du religieux, c’est peut-être dans les contextes où la réalité religieuse a été publiquement relégué à la sphère privée de la conscience. Mais en Afrique en particulier, le religieux n’a pas encore quitté les us et coutumes. Mais la culture mondialisée a touché tous les continents avec des comportements quasi identiques avec la présence de croyances diverses. Mais cette mondialisation n’a pas enlevé les structures mentales liées aux croyances ancestrales. Il y a donc une interaction dans le domaine religieux comme dans les autres. Selon le Père Dominique Sombel O.P il s’agit d’une pagano-modernité[1]en ce qui concerne le contexte africain, où l’attachement à la tradition est fort. Il est question de jouir des avantages de la modernité, mais les questions existentielles se règlent souvent avec le retour aux croyances ancestrales ou s’il est chrétien il est tenté par le christianisme populaire que l’on retrouve presque partout et surtout sur les réseaux sociaux. Nous sommes dans une sorte de confusion qui n’épargne personne d’inoculer ou de prendre une spiritualité à sa guise et peut être même sans s’en rendre compte. Nous notons aujourd’hui par exemple un retour à l’occultisme, la voyance et le fétichisme dans les réseaux sociaux, une présence massive des spiritualités orientales (yoga, médiation transcendantale et en pleine conscience pour sortir le stress[2]), les sectes, les « églisettes » dans nos rues et quartiers qui véhiculent un évangile efficace du point de vue extérieur à cause des problèmes existentiels.
Les points communs de ces spiritualités semblent être une transposition des dérives individualistes de la société présente : recherche d’une expérience forte même si la divinité invoquée reste floue et ambiguë, le bien être personnel dans l’immédiateté, le gout pour le mysticisme, de l’intimisme et la négation des limites humaine par rapport au mystère de Dieu. A cela s’ajoute un refus d’une autorité extérieure qui régule ou oriente[3], refus de se soumettre aux exigences et directives jugées venant des hommes sans lien avec la pureté de l’évangile.
Le renouveau n’échappe pas à ces tentations puisqu’il est un courant spirituel. D’ailleurs chaque chrétien doit discerner chaque jour ce qu’il écoute et voit autour de lui.
Sans s’attarder sur le positif du renouveau qui est reconnu par l’Eglise vue les fruits de conversion et de libération qu’il continue d’apporter, il est opportun en ce moment de regarder le « mouvement » en face et de l’intérieur.
Presque dans toutes les paroisses des diocèses du Sénégal, il y a un groupe de prière dirigé par un responsable qu’on appelle « berger ou bergère », qui n’est d’ailleurs ni un « moitié prêtre », ni un gourou (s’il ne verse pas dans des comportements « gouroutisants »), mais un modérateur, un serviteur avec un noyau qui sont sous la houlette d’un aumônier qui représente le curé. Les groupes de prières sont plus florissants à Dakar avec des segments qui sont appelés fraternité ou des « communautés » qui organisent des caravanes et des évangélisations même en dehors de Dakar. En général, il y a une soif de connaitre Dieu et sa parole. Avoir une soif est une chose, chercher les moyens pour étancher sa soif en est une autre. Dans cette recherche, nous pouvons noter une relation souvent conflictuelle entre certains « bergers » et les prêtres en paroisse. La tendance de certains est d’interpréter la réalité du point du vue du spirituel avec l’absolutisation des « révélations qu’on croit recevoir pendant la prière personnelle ». Il y aussi la non structuration des enseignements donnés librement sous l’inspiration de l’Esprit Saint sans des fondements bibliques éclairés et éclairants, ainsi que des fondements patristiques, théologiques et magistériels. En outre, beaucoup puisent des enseignements chez des pasteurs protestants sans discernement.
Le bon enseignement est évalué non parce qu’il augmente ma connaissance et met sur un chemin de sainteté, mais il est évalué du point de vue de « l’onction », c’est-à-dire sa capacité de réveiller une énergie en moi, des émotions ou toucher mon problème. Des formations pour leader ou responsable et intercesseur se concentrent sur des questions qui touchent le monde spirituel : sorcellerie, monde des entités démoniaques dans les familles, les lignés, les nations et pays. Peu d’enseignements sont organisés pour une formation sacramentelle, sur le credo par exemple. Tout le monde semble vouloir avoir des paroles de connaissances, des prophéties à donner, des visions pendant la nuit. Aujourd’hui par exemple certains jeunes « bergers » croient avoir plus d’onction que le prêtre parce que quand ils prient les gens tombent. Du coup les grands « bergers » sont fréquentés du moment qu’ils ont de l’onction. Il y a même des « bergers » qui en réalité sont dans l’Eglise catholique, mais leurs enseignements sont plus évangéliques ( compris dans le sens de l’église évangélique) que catholiques.
II. L’Esprit donne-t-il une nouvelle révélation ?
La naissance du courant du renouveau dans l’Eglise est considérée par beaucoup comme un des nombreux fruits du concile Vatican II. Il y a eu beaucoup de renouveau dans l’Eglise (biblique, liturgique etc.). Le renouveau dans l’Esprit comme les autres est comme une réponse à la prière du Saint Pape Jean XXIII[4]. La préoccupation du début était de savoir comment intégrer cette nouvelle manière de prier dans l’Eglise. Des théologiens comme le cardinal Suenens et Yves Congar ont inscrits le renouveau dans l’ecclésiologie de communion du concile Vatican II[5]. Le renouveau dans l’Esprit n’est pas une entité en dehors du peuple de Dieu. Il partage avec tous la grâce de l’Esprit Saint qui enseigne le peuple de Dieu[6] (clercs et laïcs).
La prière dans le renouveau est trinitaire. Mais à la vue de ce que nous avons décrit plus haut, il nous semble nécessaire de rappeler que l’Esprit Saint ne peut être séparé du Christ et du Père. En termes techniques : il n’y a pas de pneumatologie sans christologie et théologie (Nous entendons ce terme ici dans le sens du mystère de Dieu en soi-Dieu dans son intimité Père, Fils et Esprit Saint). L’Esprit n’a pas une révélation propre.[7] Il dévoile progressivement le mystère du salut du Christ dans sa relation avec le Père. Si on ne fait pas attention, le risque est de se concentrer sur une spiritualité de gloire sans la croix, une sorte « d’hypnose »[8] qui écarte la croix qui est pourtant le signe kénotique de la marche chrétienne. L’Esprit ne génère pas seulement de « l’enthousiasme »[9], il fait adhérer au Christ mort et ressuscité. Le pneumatocentrisme écarte le Christ pour être dans des libres révélations sans lien avec l’histoire du salut en Christ. L’Esprit est Esprit du Christ, il accomplit l’œuvre du Christ, il anime la vie de l’Eglise corps du Christ.
Le renouveau n’est pas une « église » dans l’Eglise. Le terme renouveau Charismatique peut porter confusion si nous l’interprétions dans le sens d’une catégorie de personnes qui seules font l’expérience de l’Esprit. Tout chrétien est charismatique dans la mesure où il a l’Esprit.[10] Les modes de manifestation de l’Esprit ne sont pas simplement limités à l’aspect « charismatique ». On peut manifester le Saint Esprit sans faire de miracles ou même guérir. Mais la concentration de l’œuvre de l’Esprit dans les charismes spectaculaires occulte l’aspect sanctifiant[11] de l’Esprit qui orne toute l’Eglise[12]. Le charismatique n’est pas le superlatif du chrétien, mais c’est la Charité.
La lecture de la Parole de Dieu a été toujours faite dans l’Eglise par l’assistance de l’Esprit. Les auteurs sacrés ont été inspirés par l’Esprit mais ce dernier n’a pas nié leurs capacités littéraires, linguistiques, leurs cultures diverses et les images qu’ils ont empruntés de leur environnement. C’est pourquoi, la lecture de la parole ne doit pas être un exercice isolé de l’enseignement de l’Eglise. En outre, La Parole de Dieu dépasse nos bibles qui sont un long processus de discernement pour leur adoption comme livre canonique. Il est nécessaire de sortir d’une lecture fondamentaliste[13] dans laquelle on tronque le sens de la parole au profit de la recherche d’une parole forte et excitante.
III. L’avenir du renouveau dépend d’un changement de perspective
Dans un contexte de synodalité, le renouveau gagnerait à se regarder en face et sortir des certitudes qui se réclament de l’Esprit. Aucune organisation, aucun mouvement et courant ne peut tenir sans une évaluation et des remises en causes nécessaires pour regarder amplement la réalité et surtout la réalité spirituelle. Il faut chercher la communion avec l’Eglise au lieu de se croire avoir l’interprétation absolue des choses de Dieu.
Pour notre part, il est urgent de former les responsables en théologie, spiritualité, et diverses matières pour connaitre tant soit peut l’homme et pouvoir donner un enseignement[14]. La foi n’est pas un fidéisme, elle prend en compte l’aspect rationnel de l’homme qui doit en toute liberté répondre à l’appel de Dieu.
Il urge également de s’approprier les documents de l’ICCRS (remplacé aujourd’hui par CHARIS International) avec des enseignements systématiques sur la guérison, la délivrance, l’effusion de l’Esprit et les dons et charismes.[15] Ces documents exploités permettront aux responsables de comprendre qu’ils ont affaire à des humains avec des histoires diverses qui touchent leur fonctionnement psychologique, spirituel puisque les intercessions se multiplient[16]. Il est désolant de voir que souvent les sentiments des gens sont exploités et les foules instrumentalisées.[17]
La compréhension de l’ascension dans la vie spirituelle devrait être plus imprégnée de catégories catholiques. En effet, avec un climat évangélique on entend des termes comme « dimension spirituelle- dimension d’onction ». La vie spirituelle n’est pas une construction euphorique[18] mais patiente avec la grâce de Dieu. L’onction est pour le service et non pour un pouvoir.
Le terme « berger » porte à confusion dans la mesure où dans une paroisse le berger, le pasteur des âmes est le curé. Il y a des frères et sœurs qui ont pris leur berger comme un super homme. Ce dernier peut tomber dans le culte de la personnalité ainsi que ceux et celles qui sont derrière lui. Être berger ne signifie pas qu’on est converti. On peut voir ici des abus, des tyrannies de pouvoir à caractère spirituel.
La communion avec Charis dans les parcours de formation et l’orientation du Pape François (Partage de l’expérience du baptême de l’Esprit Saint ou effusion, l’œcuménisme éclairé et le soin des pauvres) donnerait au mouvement une harmonisation avec la marche commune de l’Eglise qui n’écrase personne et n’élève personne sinon le Christ.
Notre contribution n’est pas complète et nous ne prétendons pas aborder toutes les questions que suscitent le renouveau. Nous avons confiance au souffle de l’Esprit qui oriente la marche et au discernement de l’Eglise. Que l’Esprit Saint continue d’œuvrer au sein de l’Eglise pour que chacun discerne sa vraie place et participe à la mission.
Abbé Raphaël Faye
Diocèse de Thiès
[1] Cf. Benjamin Sombel Sarr, « sens de la vie monastique dans un monde sécularisé », in actes du colloque, penser la veille, Dakar 10-12 Avril 2013, l’harmattan, 2013, 72.
[2] Cf. Frère Henri de l’Enfant Jésus o.c.d, « De quelques dérives actuelles dans la pratique de la méditation », in méditation : De quoi parle-t-on ? Carmel, revue de spiritualité chrétienne, Janvier 2019, 54-64.
[3] Avec les modules de développement personnel en vogue la compréhension de la liberté semble être réduite au niveau simplement personnel. Pour comprendre la perspective chrétienne le Livre du Père Tanguy Marie Pouliquen (de la communauté des béatitudes) est éclairant : « Devenir vraiment soi-même, itinéraire d’un développement personnel chrétien, Editions des Béatitudes, octobre 2014.
[4] Cf. Edward O’Connor, renouveau charismatique, origines et perspectives, Editions Beauchesne, Paris 1975, 296-297.
[5] La grande somme du Cardinal Congar sur l’Esprit Saint est toujours une référence. « Je crois en L’Esprit Saint, Cerf, Paris 2012. Mais aussi le document de Malines sous la responsabilité du cardinal Suenens.
[6] Cf. 1 Jn 2, 20-27 ; LG 11, 12. L’Esprit unit tout le peuple chrétien dans la prière. Cf. CEC N° 2670-2672.
[7] Cf. Jn 16, 5-24. L’Esprit n’est pas une énergie intérieure quelconque, mais une personne divine égale au Père et au Fils. Cf. Bernard Sesboué, L’Esprit sans visage et sans voix, brève histoire de la théologie du Saint-Esprit, Desclée de Brouwer, Paris 2009, 77-103.
[8] Cf. Wilfrid Kolorunko Okambawa, S.J, Les béatitudes, le médicament pour le bonheur, Edition Lux Afrcae, Dakar 2015, 153-164.
[9] Etre enthousiasmé n’est pas mauvais. C’est le « désordre charismatique » qui ressemble à un feu de paille qui ne dure pas. Notre enthousiasme doit être éprouvé avec le temps dans la patience devant la Parole de Dieu. Pour approfondir ce thème en relation avec l’Esprit Saint : Cf. Walter Kasper, l’Eglise Catholique, son étre, sa réalisation, sa mission, Editions du Cerf, Paris 2014, 208. Mais aussi la question des charismes et relation charisme/Institution les PP 204-215.
[10] Cf. Yves Congar, Je crois en l’Esprit Saint, 440. Tout chrétien peut manifester un charisme qui n’est pas toujours spectaculaire.
[11] Être charismatique ne signifie pas qu’on est vraiment chrétien dans la mesure où c’est la charité qui est le lieu de vérification.
[12] L’Esprit distribue les charismes dans la hiérarchie comme chez les fidèles religieux et laïcs ( Rm 12,7-8 ; 1Co 12, 8-10, 28 ; LG 4.
[13] Cf. Commission Biblique Pontificale, l’interprétation de la Bible dans l’Eglise, 1.F, 17. Mais aussi la relation Ecriture/Tradition, 28-31.
[15] Quatre réflexions doctrinales et pastorales de L’ICCRS en rapport avec la congrégation pour la doctrine de la foi sur la guérison, la délivrance, l’effusion du Saint Esprit : Prier pour obtenir la guérison, réflexions doctrinales et indications pratiques, Edition des Béatitudes, Avril 2017. L’Effusion de l’Esprit Saint, Edition des Béatitudes, octobre 2012. Le ministère de délivrance, édition des béatitudes, Octobre 2017. Mais aussi les actes du colloque sur les dons et charismes en 2007 en collaboration avec le conseil pontifical pour les laïcs : Dons et charismes dans la foi et la vie de l’Eglise, Editions des Béatitudes, 19 Mars 2009.
[16] Durant les intercessions beaucoup de jeunes sont empressés de crier sur les personnes qui semblent présenter des troubles démoniaques. L’appel à discerner et à faire attention au jeu diabolique qui consiste à exciter les démons pour perturber la prière. A cela s’ajoute une ignorance sur l’ampleur du mystère de l’homme qui a une histoire et une construction humaine et psychologique complexe.
[17] Cf. Gustave le Bon, La psychologie des foules, FV Edition, 2012, 65-67.
[18] Les étapes classiques de la vie spirituelle (étape purgative, illuminative, unitive) sont toujours d’actualité. Il s’agit d’un chemin de sainteté sous la grâce en ayant conscience de ses faiblesses et avoir le courage de mener le combat spirituel à côté du Christ contre la chair, le monde et le démon.

Merci, Abbé Raphaël, pour votre message. je partage entièrement votre analyse. Je suis touché par tout ce qui vient d’arriver, ayant largement contribué à la naissance du Renouveau au Sénégal, ayant vécu humblement toutes les interrogations d’une telle nouveauté dans l’Eglise, marchant sur les eaux comme St Pierre : « Si c’est bien toi, Seigneur, ordonne que je vienne à toi ». J’ai été responsable, modérateur du premier groupe charismatique à Dakar, le groupe Kasumay, et comme cela arrivait souvent pour les responsables pastoraux du diocèse de Dakar à cette époque, coordinateur des groupes de prière du Renouveau charismatique au Sénégal. Et comme coordinateur du Renouveau charismatique au Sénégal, plusieurs fois, je suis venu avec les membres du « noyau » équipe nationale, présenter un rapport à la conférence des Evêques du Sénégal. Je suis touché dans mon coeur par ce qui vient d’arriver.
Dans mon livre récent, sorti en novembre 2020, sur « L’Esprit de Pentecôte au coeur de la mission de l’Eglise », je parle longuement es charismes, du baptême dans l’Esprit, de l’effusion de l’Esprit, et évidemment comme vous le soulignez du lien profond éternel entre Jésus, le Fils unique de Dieu, Verbe et Parole de Dieu, et l’Esprit-Saint : à la Pentecôte, c’est le Christ ressuscité et glorifié qui envoie l’Esprit. Dans son enseignement à la Cène le Jeudi Saint, Jésus nous dévoile l »Esprit en disant soit « l’Esprit que le Père envoie au nom de son Fils » ou l’Esprit que je vous enverrai d’auprès du Père. Aspect trinitaire essentiel pour vivre pleinement comme enfant du Père, fils dans le Fils, temple de l’Esprit-Saint….
Pour éclairer la question du Renouveau charismatique actuellement au Sénégal, avec ce scandale du départ du Berger national, il y a un document très important de la Congrégation pour la doctrine de la Foi « L’Eglise rajeunit – « Juvenescit Ecclesia », l’alliance des dons hiérarchiques et des dons charismatiques, 15 mai 2016. je le cite plusieurs fois dans mon livre. selon moi, c’est un document très important pour garder la communion dans l’Eglise : le document cite la phrase de LG 4 repris par AG 4 : « L’Esprit équipe et dirige l’Eglise par la diversité des dons hiérarchiques et charismatiques » : En LG 4, la phrase est plus complète : Cette Eglise qu’il introduit dans la vérité tout entière (cf. Jn 16,13), et à laquelle il assure l’unité dans la communion et le service, il l’équipe et la dirige grâce à la diversité des dons hiérarchiques et charismatiques , il l’orne de ses fruits (cf. Ep 4,11-12; 1Co 12,4; Ga 5,22). » (LG 4) .
Jésus lui-même a connu une trahison dans son groupe des 12 apôtres. Que l’Esprit de lumière éclaire les responsables du renouveau, les aumôniers accompagnateurs et les Evêques du Sénégal. Qu’il fortifie la communion de tous les fidèles catholiques dans l’Eglise. En communion de prière avec toi, avec les Evêques et les prêtres du Sénégal, avec les membres du Renouveau charismatique.
Paris le 21 décembre 2021
P. Yves-Marie FRADET, CSSp.
30, rue Lhomond – 75005 – Paris
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