Lutte contre la migration irrégulière : la solution par l’économie sociale et solidaire (Par Théodore Ndiaye)

L’Afrique déborde de jeunes et de vie. Une évidence qui explique qu’une migration de masse se produira dans le sens contraire : de l’Afrique vers l’occident. Son ampleur et ses conditions constituent l’un des plus grands défis du 21ème siècle. L’Union Européenne compte aujourd’hui 510 millions d’habitants vieillissants ; l’Afrique 1,25 milliards, dont 40% ont moins de quinze ans, donc une population très jeune. En 2050, 410 millions d’européens feront face à 2,5 milliards d’Africains (Source : La ruée vers l’Europe de Stephen SMITH). Autrement dit la roue tournera. D’ici 2100, trois personnes sur quatre naîtront au sud du Sahara. L’Europe comptera dans trente ans entre 150 et 200 millions d’Afro-européens, contre 9 millions à l’heure actuelle (Source : La ruée vers l’Europe de Stephen SMITH). Une pression migratoire de cette ampleur va soumettre l’Europe à une épreuve sans précédent, au risque de consommer la déchirure de ses élites cosmopolites. L’égoïsme nationaliste et l’angélisme humaniste sont unanimement dangereux et cet essai de géographie humaine assume la nécessité d’arbitrer entre intérêts et idéaux. De façon objectif et claire, au vu de la géopolitique mondiale, de la pression migratoire qui est inversée et qui le sera encore pendant plusieurs années, l’Afrique reste et demeure le continent de la prochaine décennie. Il est cependant judicieux de se poser la question de savoir : cette décennie se fera-t-elle avec ou sans les africains ?

Quelle place pour l’Afrique dans cette décennie ?

Dans cette réflexion, nous tenterons de démontrer, d’expliquer comment à travers l’économie sociale et solidaire, l’Afrique peut répondre aux difficultés de la jeunesse et réduire la migration surtout celle irrégulière.

L’Afrique qui fait aujourd’hui la dimension de l’Argentine, de la Chine, des États-Unis, de l’Inde, du Mexique et l’Union européenne réunis est un continent sur lequel un regard négatif est porté. D’aucuns diront que cela est dû à la domination coloniale qui a duré plusieurs siècles pendant lesquels, l’Europe a spolié les richesses africaines, balkanisé le continent, l’a divisé, et l’a anéanti. Cependant, pour nous, il est hors de question de s’apitoyer ou de se victimiser comme si l’Afrique était un continent sans espoir.

Cependant, il est bien de se poser la question de savoir comment avec ce potentiel qu’est notre jeunesse, comment avec toutes nos ressources foncières, minières, hydrauliques, halieutiques, énergétiques, humaines, nous restons le continent le plus mal nourri, le plus assoiffé ? Ces enfants doivent la venger. Comment l’on peut expliquer le fait que nous avons tout en Afrique à savoir la pluie et le soleil, la terre et la mer mais aussi des ressources comme nous les avons citées précédemment et continuer à symboliser la pauvreté sous toutes ses formes. Il faut noter aussi que l’Afrique est quelque part responsable de sa pauvreté à travers la gestion de ses ressources autrement dit de la bonne gouvernance. Oui, l’Afrique de la corruption, du détournement des deniers publics, de la mal gouvernance, du népotisme, de l’indifférence, de l’injustice sociale, de la mauvaise distribution des ressources et j’en passe. Nous qui sommes les responsables du développement de l’Afrique, nous nous servons de l’Afrique et des Africains. Quelle bassesse ? A cela s’ajoute la faiblesse de nos hommes d’état, la complicité lors des passations des marchés publics, le manque de sécurité, le manque de reconnaissance etc. C’est à cause de tous ses maux que certains jeunes quittent leurs pays pour aller vers les pays les plus riches en espérant une vie plus juste et plus épanouie.

Nous devons donc nous engager pour venir au secours de l’Afrique et changer notre regard sur elle parce qu’elle est l’avenir du monde, parce que la vie de demain se fera en Afrique alors nous devons nous lever comme un seul homme pour nous encourager, nous solidariser et non pas nous décourager, nous unir voire fédéraliser les États car seul l’État fédéral est viable.

D’abord, Si l’on ne se sent pas à l’aise chez soi, l’on cherche à se sentir à l’aise chez autrui et c’est exactement pour cette raison qu’en Afrique les jeunes migrent pour des raisons connues de tous.

Cette migration pose un problème non seulement à l’Afrique qui se voit dépeupler mais aussi aux pays d’accueil. Il est vrai qu’il y’a une migration interne, mais celle qui a motivée notre réflexion est celle extracontinentale. Les facteurs de la migration cependant sont multiples et variées mais nous en citerons quelques-unes : la croissance économique faible, la répartition inégale des revenus, le taux élevé de chômage, les conflits armés, les violations des droits de l’homme etc. Au vu de ces facteurs, les jeunes se voient souvent dans l’obligation ou la nécessité de quitter leurs pays même s’ils ne sont pas sûrs d’arriver à destination. Sauf qu’ils ignorent les difficultés liées à l’intégration qui est quelque fois très difficile. Cependant, il est bien de rappeler que migrer n’est pas la solution et ne peut jamais l’être dans la mesure où nous sommes responsables du développement de l’Afrique et personne ne viendra la développer pour nous. Nous engager devient donc une nécessité.

La raison est que le plus débrouillard de la famille est choisi pour partir apporter une solution à la famille autrement dit permettre à la famille de vivre décemment. Il n’a donc pas droit à l’erreur.

La question de la pauvreté

Nous ne pouvons pas parler de ce sujet sans faire focus sur la pauvreté qui est un mot singulier avec trois approches à savoir la pauvreté comme misère, la pauvreté comme dénuement et la pauvreté comme détachement.

Il y’a cependant une de ces trois approches qui ne nous est pas familier en Afrique c’est celle appelé la pauvreté comme détachement. Les deux autres types de pauvreté sont les conséquences des injustices sociales surtout celle appelée la pauvreté comme misère. D’ailleurs c’est celle-ci qui pousse le plus à la migration irrégulière. Mais comment ?

La pauvreté comme détachement est celle qui accueilli et acceptée et elle est inspirée de la spiritualité franciscaine. Il est bon de rappeler que la pauvreté en question reste et demeure un problème social avec des conséquences multiples et variées.

Pour rappel, les facteurs de la pauvreté peuvent être l’ignorance, la maladie, l’indifférence, la dépendance, la malhonnêteté, la peur, pour ne citer que cela.

 Il est bien aussi de souligner que la pauvreté n’est pas uniquement matérielle, elle peut être relationnelle, intellectuelle ou financière etc.

Malgré cette pauvreté, l’Afrique reste et demeure le continent le plus vieux en termes d’histoire dans la mesure où elle est le berceau de l’humanité mais également avec la population la plus jeune en termes de ressources humaines.

Comme il est bien clair que toute cause engendre une conséquence et en fonction des conséquences il est possible de réfléchir sur des solutions, c’est ainsi que nous nous sommes mis à penser aux solutions.

Les solutions à la pauvreté par l’Économie Sociale et Solidaire

Premièrement, l’économie sociale et solidaire telle qu’elle est définie est l’ensemble des activités économiques à finalité sociale. De nombreux désastres comme la corruption, l’exclusion de nombreuses couches sensibles, les différences notoires des salaires et, entre autres, l’accaparement des dividendes par une minorité, ne sont que des effets logiques de l’économie mercantiliste.

Deuxièmement, l’entrepreneuriat social a plusieurs définitions quelques fois contradictoires mais la notion de faire des affaires pour le bien de la communauté reste et demeure sa préoccupation centrale.  Ainsi, elle se différencie des entreprises conventionnelles ou capitalistes dans le sens ou sa vocation ne se limite pas uniquement à faire du profit. Elle est différente aussi du secteur à but non lucratif et caritatif dans la mesure où pour atteindre ses objectifs sociaux, elle doit avoir des activités économiques qui pourraient générer des profits. En somme, le but d’une entreprise sociale est l’atteinte simultanée de rendements économiques et sociaux.

Au vu de ces définitions sur les deux modèles économiques qui ont  une mission partagée et un modèle économique similaire proposant un nouveau modèle de développement, une nouvelle approche participative dans la gestion et la gouvernance, la bonne distribution des ressources, l’équité sociale, une finalité environnementale, l’égalité des chances, l’homme au cœur de l’action, sans oublier la question du genre alors elles sont en parfaite ligne droite avec les objectifs du développement durable (ODD) et sont susceptibles d’être une réponse à la migration si elles sont intégrées dans les politiques publiques et érigées en priorités nationales.

L’associativité, la mutualité, la coopérativité et l’humanité sont les points focaux sur lesquels reposent l’économie social et solidaire et ses concepts définissent amplement nos sociétés traditionnelles par exemple le pays Mandé depuis 1236. Ce pays Mandé avait déjà l’idée de société communautaire bâtie sur la gestion participative, la solidarité, le respect des droits humains, l’altruisme, le patriotisme, la liberté, le vivre ensemble etc.

Ces valeurs culturelles et cultuelles Africaines si elles étaient revues et reconsidérées avec le concourt des États et des politiques publiques collaboratives sont à elles seules capables de relancer le développement de l’Afrique à travers les deux modèles économiques à savoir l’entrepreneuriat social et l’économie sociale et solidaire.

C’est vrai qu’en terme de concept, les deux modèles économiques à savoir l’économie sociale et solidaire et l’entrepreneuriat social sont de toutes nouvelles manières d’entreprendre. Mais nous avions déjà dit plus haut que dans les faits ou les actions ces modèles existaient déjà en Afrique. Cependant le plus important ici reste et demeure le fait que les deux modèles économiques disposent dans leurs approches tout le potentiel pour transformer de façon remarquable la sphère socioéconomique africaine.

Il est bien d’affirmer que les deux modèles économiques sont capables de faire émerger vers une économie collaborative et circulaire. À cela s’ajoute le rôle qu’elles jouent dont l’importance ne cesse de croitre en grande partie grâce à leur capacité de relever certains défis majeurs auxquels l’Afrique est actuellement confrontée. Les deux modèles économiques peuvent favoriser une croissance économique durable et socialement inclusive et de créer des emplois, sans oublier la possibilité qu’ils ont de promouvoir une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

Ainsi, nous confirmons que l’économie sociale et solidaire peut être une réponse à la migration surtout celle irrégulière car tout est état d’esprit et de comportement. Ce nouveau type de modèle économique à savoir l’économie sociale et solidaire, avec ses principes que sont :

  • La coopération et la démocratie : une gouvernance démocratique des entreprises basée sur le principe « une personne = une voix » ;
  • La libre adhésion : participation volontaire des membres (adhérents, bénévoles, bénéficiaires, coopérants, militants, salariés …) qui s’appuie sur l’engagement personnel et collectif ;
  • La recherche de l’intérêt général ou collectif : un projet d’entreprise qui vise à répondre à des enjeux communs, collectif et à toutes et à tous, soucieux de son environnement ;
  • La lucrativité limitée : une gestion qui vise à une répartition équitable des excédents en donnant la priorité au développement du projet d’entreprise (réserves impartageables/ échelle des rémunérations …) ;
  • La primauté de la personne humaine sur le capital (porter plus d’attention aux personnes qu’aux outils de production) est susceptible ou peut assurément contribuer à une diminution considérable de la migration surtout celle irrégulière. Elle n’est certes pas très connue en Afrique par rapport à certains pays d’Europe du point de vue concept, mais dans la pratique les réseaux de solidarité ont fonctionné depuis très longtemps en Afrique et sous des modalités multiples et variées. Par exemple au Burkina Faso, la notion d’économie sociale et solidaire n’est apparue qu’à la fin des années 1990, mais la réalité que l’on désigne sous ce vocable est quant à elle bien connue et pratiquée par les populations depuis très longtemps : qu’il s’agisse des sossoaga (groupes d’entraide pour les travaux des champs) ou d’autres formes d’entraide et de solidarité dans le travail, des groupements naam, des groupements villageois et aujourd’hui des coopératives d’épargne et de crédit (SOULAMA, 2005). Au Sénégal aussi tout comme au Burkina Faso la notion existait déjà à travers la constitution de l’Almamy qui inspirait la liberté dans la vie de la communauté, promettait l’intérêt général, exhortait la protection des couches sensibles, et instituait la gestion démocratique. Toujours au Sénégal, la révolution Torobé de 1776 avait jeté les premiers jalons de l’Economie Sociale et solidaire. Ce modèle aussi très connu chez les sérères à travers les regroupements des éleveurs, des agriculteurs et des pêcheurs (Maal où Mbokator) et il date de très longtemps. Cependant le fait qu’elle n’est pas érigée au rang de priorité nationale dans nos Etats, a fait qu’elle ne s’est pas bien développée donc répond difficilement à sa première vocation dans un continent comme l’Afrique ou ce modèle devrait être prise en compte dans l’élaboration des politiques publiques afin d’apporter une réponse aux différentes demandes des populations surtout les jeunes qui mettent leurs vies en péril dans la méditerranée ou dans le désert du Sahara.

Et pourtant avec des méthodes, des outils, des possibilités et des opportunités  comme les Fonds de Crédit Rotatifs, les Associations Rotative d’Epargne et de Crédit (AREC), les tontines, les Associations Cumulative d’Epargne et de Crédit (ACEC), les Association Villageoise d’Epargne et de Crédit (AVEC), les Groupes d’Epargne, les Banques Villageoise Autogérée, les finances islamique, les calebasses d’or, les coopératives, les mutuelles, les associations, la microfinance, les finances solidaires, les groupements d’intérêt économique, le model de la grameen bank, les groupes d’auto entre aide, les groupes de solidarité, les institutions de microfinance sans oublier une réelle volonté politique, la jeunesse Africaine devrait vivre un eldorado et profitait de la richesse du continent et n’auraient plus besoin de migrer au prix de leur vie.

Nous devons aussi clarifier qu’il faut une connaissance accrue du domaine d’où la nécessité de l’ériger au rang des priorités nationales, la disponibilité et une distribution équitable des ressources, la capacitation des acteurs du domaine dans les compétences spécifiques des deux modèles à savoir les compétences fonctionnelles, les compétences managériales, les compétences entrepreneuriales et les métacompétences. La connaissance des principes communs du domaine, sans oublier les paramètres de fonctionnement entre autres sont à prendre en compte.

Entreprendre devient donc une nécessité en Afrique non seulement pour développer mais aussi pour réduire la migration surtout celle irrégulière. Pour servir l’Afrique, la repositionner sur la scène internationale, il faut entreprendre pour lui restituer ses droits volés, il faut entreprendre pour lui restituer ses richesses et ses ressources longtemps spoliées. Entreprendre, c’est aussi pour sauver l’humanité et le monde en perte de valeurs et de références.

Si les États facilitaient la création d’entreprises sociales, ils lutteraient non seulement contre le chômage, mais aussi contre la pauvreté, la dépendance, les injustices sociales, l’exploitation d’un groupe par un autre sans oublier la migration irrégulière.

Nous faisons partis des gens convaincus que l’entreprenariat social et l’économie sociale et solidaire peuvent sauver l’Afrique de toutes les formes d’injustice sociale mais également réduire le taux de chômage et la pauvreté.

Beaucoup de jeunes se posent les questions de savoir comment on peut trouver les moyens financiers pour entreprendre, comment entreprendre en association, ou individuellement etc.

Nous dirons tout simplement que, quand on la volonté d’entreprendre, de servir sa communauté ou son pays on ne recule pas devant les obstacles ou devant le manque de moyens. Car les moyens, il faut les chercher en répondant par exemple à un appel à projets ou appel d’offres, à la négociation de partenariat, ou en envoyant des demandes spontanées tout en s’assurant de ses qualités rédactionnelles, à l’organisation d’initiatives de collecte ou de récoltes de fonds tout en sachant que cela nécessite assurément des capacités organisationnelles internes sans oublier le crowdfunding etc.

A cela s’ajoute le fait qu’il faut aussi chercher à dépasser les obstacles car il y’a toujours des qualités en nous, un état d’esprit qui permet de se dépasser donc de réussir. Il faut identifier les armes, se battre, et ne jamais oublier que ce qui est important dans l’entreprenariat social ou l’économie sociale et solidaire c’est qu’on se bat pour soi mais on triomphe pour les autres.

Il est tout simplement évident que les coopératives, les mutuelles, les fondations, les entreprises associatives, les entreprises collective constituent une part remarquable et visible de l’économie sociale et solidaire et promeuvent la participation et le développement inclusive. Il faut aussi mettre en exergue le fait que, les pratiques ou faits solidaires ont toujours été le soubassement et le socle des sociétés africaines traditionnelles par exemple : la garderie des enfants dans les rizières, le mécanisme de confiage des enfants etc.

Les typologies des entreprises collectives et des entreprises sociales sont toutes centrées sur l’homme et le social donc pour l’homme et avec l’homme mais aussi sur l’environnement donc une façon de répondre aux besoins des populations et d’offrir à la jeunesse une sécurité et des emplois décents. Parmi ces typologies, il y’a les coopératives de tourisme solidaire, les coopératives de pisciculture, les coopératives de transformations des fruits et légumes, les coopératives de pêche, les coopératives de nutrition communautaire, les coopératives scolaires, les coopératives d’artisans etc.

Pour les typologies des entreprises sociales, nous avons entre autres les start-up, les entreprises sociales de types Waqf, les structures de formation, de suivi scolaire, les entreprises transformatrices de produit locaux, les entreprises sociales d’Art et d’Artisanat, les entreprises sociales de recyclage d’ordures etc.

Toutes les différentes typologies des entreprises collectives et sociales mettent l’homme au centre des actions, promeuvent les produits de la localité, invitent à la solidarité entre producteurs et consommateurs, la consommation locale, la citoyenneté, le respect de l’environnement etc.

Bref les deux modèles ont en leur sein tout ce qu’il faut pour réduire la migration, la pauvreté, le chômage etc.

Théodore Ndiaye

Chercheur associé dans le projet « Gender, Return Migration and Reintegration in the Gambia, Guinea and Senegal” fondé par SNIS

Expert en Économie Solidaire et Gouvernance Sociale FLEPES/PARIS  
Master en Management des ONG et Ingénierie des Projets de Développement  IUED/SENEGAL  
Licence en Gestion Suivi et Évaluation de Projets UNIVERSAT/SENEGAL  
Tel: +221 78 100 00 65 

1 commentaire

  1. BRAVO Théodore pour cette excellente analyse L’économie sociale et solidaire est effectivement une solution à la migration irrégulière et à plusieurs problématiques de développement visant l’autonomisation des hommes et des femmes, des garçons et des jeunes filles Pour que la réponse soit durable, il faut lever deux obstacles bien identifiés dans le texte: l’ignorance et l’incompétence! Sous ce rapport il me semble important de repenser le programme scolaire depuis l’école maternelle et d’y introduire l’économie sociale et solidaire pour installer les connaissances et les compétences nécessaires

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