Parmi les quatre otages libérés, jeudi 8 octobre 2020 par les djihadistes du Mali, figure le Père Pier Luigi Maccalli, de la Société des Missions Africaines (SMA). Un italien de 60 ans, en mission depuis plus de 10 ans dans la région de Tillaberi, au sud-ouest de Niger. Il avait été enlevé le 17 septembre 2018 par des assaillants à moto dans le village Bamoanga, alors qu’il était dans presbytère. Sa libération qui réjouit sa famille religieuse est perçue par la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples comme « un signe d’espérance ».
Après deux ans de détention, le missionnaire italien Pier Luigi Maccalli, faisait partie partie des 4 otages libérés hier par les djihadistes. Il s’’agit de la française Sophie Pétronin, engagée dans l’humanitaire, de l’homme politique malien Soumaïla Cissé et deux Italiens : Nicola Chiacchio et le père Pier Luigi Maccalli, de la Société des missions africaines (SMA).
La libération du religieux intervient après plusieurs appels en faveur de sa libération , de prière et de jeûne mais aussi au début du mois missionnaire d’octobre, cher à l’Église catholique. Mgr Protase Rugambwa, Archevêque Secrétaire de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples y voit un « signe grand d’espérance ».
« La libération du Père Pierluigi Maccalli, missionnaire de la Société des Missions africaines, intervenue au cours du mois d’octobre, traditionnellement dédié à la mission, et en vue de la célébration de la Journée missionnaire mondiale, constitue un grand signe d’espérance pour nous tous, pour l’Afrique et pour l’Eglise universelle. C’est le signe et le témoignage vibrant que la grâce du Christ œuvre et redonne aujourd’hui espérance, dans des situations marquées par la violence, le conflit et la pandémie. Sa remise en liberté nous montre que la grâce du Christ est plus forte de toute difficulté et qu’il faut toujours Lui faire confiance », déclare-t-il dans des propos rapportés par l’Agence vaticane Fides.
Une lecture partagée par un religieux SMA, pour qui cette libération est « le don pour la Journée missionnaire mondiale que nous célébrerons Dimanche 18 octobre, la nouvelle que nous attendions tous depuis deux ans ».
« Nous rendons grâce à Dieu qui exaucé nos humbles prières en faveur de la libération du Père Pier Luigi. Nous saisissons aussi l’occasion pour exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui ont prié et contribué à cette libération, en particulier les autorités politiques de notre pays », a pour sa part exprimé Mgr Laurent Lompo, Archevêque de Niamey, dans un communiqué.
Réagissant également à cette bonne nouvelle, le Père Antonio Porcellato, Supérieur général de la Société des Missions Africaines évoque l’immense joie de sa famille religieuse : « La joie de notre grande famille des Missions africaines est immense. Notre gratitude envers Dieu l’est encore plus. Notre joie s’unit à celle de la famille Maccalli, du Père Walter [Maccalli], notre confrère et frère du Père Pierluigi et des nombreuses personnes qui se sont intéressées à son cas, ont prié et ont offert quelque chose de leur vie pour le Père Maccalli, dont en particulier l’ensemble du Diocèse de Crème et de l’Archidiocèse de Niamey, Évêque en tête ».
Il appelle à penser et à prier « pour les autres personnes qui sont encore entre les mains de leurs ravisseurs et pour les nombreuses victimes de cette violence aveugle et indiscriminée qui frappe le Sahel et qui a récemment frappé une fois encore le Burkina Faso ».
Fidespost
