Sœur Augustine Sophie Ahouidi a été réélue Supérieure Générale des Filles de la Résurrection, à l’issue du troisième Chapitre Général de l’Institut, tenu du 1er au 5 août 2021. Après son premier mandat initié en 2016, elle rempile à la tête de cette famille religieuse de spiritualité ignatienne, fondée par Monseigneur Augustin Sagna, le 14 août 1987, pour « promouvoir la vie sous toutes ses formes ». Un nouveau conseil a été également élu pour l’assister.
Religieuse depuis septembre 1998 (vœux perpétuels en novembre 2007) et titulaire d’une Licence professionnelle en Techniques Comptable et Financière, Sœur Sophie Ahouidi, 46 ans, assurera le gouvernement de l’Institut des Filles de la Résurrection selon son charisme propre pendant les cinq prochaines années.
« Je suis habitée par un sentiment de reconnaissance et de gratitude d’abord à Dieu source de tout bien et de toute vie qui nous a permis de célébrer ce IIIème Chapitre dans de bonnes conditions ; mais aussi pour la nouvelle mission qu’Il me confie à travers mes sœurs. Cette nouvelle mission est une corde tressée au bout d’une ancienne ; je la reçois avec humilité et la considère comme un défi : le défis du plus, du magis selon Saint Ignace de Loyola », a déclaré Sœur Sophie après sa réélection. « J’exprime également ma reconnaissance et ma gratitude à mes sœurs pour la confiance renouvelée, à toutes les personnes qui nous ont soutenues d’une manière ou d’une autre durant les différentes phases de préparation et de célébration de ce IIIème Chapitre Général. Je demande à Dieu de nous donner la grâce d’entretenir les outres neuves et le vin nouveau qui réjouira les cœurs des convives au banquet du Royaume », a-t-elle ajouté.
Sœur Sophie Ahouidi sera assistée dans son second mandat à la tête des Filles de la Résurrection par un nouveau Conseil composé de quatre membres nouvellement élus dont : une Assistante Générale, la Sœur Marie Louise Badji et trois Conseillères générales, à savoir : les Sœurs Cécile Fabiana Ndecky, Léa Charles Tendeng et Elise Diatta.
Pour rappel, l’Institut des Filles de la Résurrection de Ziguinchor a été fondé le 14 août 1987 par Monseigneur Augustin Sagna alors Évêque de Ziguinchor, pour le service de l’Eglise de Dieu qui est à Ziguinchor et ailleurs selon le plan de Dieu.
Le Charisme de l’Institut est : « Promouvoir la Vie sous toutes ses Formes », c’est-à-dire : redonner la vie à ce qui est mort ou en sommeil et protéger la vie comme don de Dieu ; faire rayonner la vie du Christ ressuscité dans toutes les circonstances et toutes les dimensions de la vie humaine et chrétienne et donner à cette vie investie par le Christ les allures et les formes d’une véritable résurrection. D’où une tension permanente vers un dépassement moral et spirituel pour tous les membres de l’Institut, souci qui doit les habiter aussi pour la population confiée à leur mission.
De spiritualité ignatienne, les sœurs de la Résurrection de Ziguinchor sont enracinées en Dieu et envoyées dans le monde. Cette spiritualité leur donne de « chercher et trouver Dieu en toutes choses, vouloir ce que Dieu veut, aimer et servir Dieu » selon la belle formule d’Ignace de Loyola.
Pour une Fille de la Résurrection de Ziguinchor, la mission comporte un triple aspect : l’expérience d’une rencontre intime, le témoignage de vie et l’engagement apostolique-missionnaire.
Actuellement, les Filles de la Résurrection de Ziguinchor au nombre de 27, vivent leur mission dans deux pays : au Sénégal et en France dans des domaines d’activités variés tels que la santé, la catéchèse, l’enseignement, l’éducation, la promotion humaine intégrale (promotion féminine, la gestion des entreprises, les finances et la comptabilité…), l’encadrement des jeunes, l’apostolat auprès des familles des personnes âgées ou malades, l’accompagnement spirituel.
C’est ainsi qu’elles réalisent plusieurs œuvres dans l’enseignement et l’éducation (Préscolaire, Collège, Internat Intégré au Collège, Maison de formation à la vie religieuse) ; la santé (Hôpital, Dispensaire) ; la promotion humaine intégrale (GIE de femmes, Associations, Écoute et accompagnement des jeunes, des femmes, les récollections, l’éveil, la sensibilisation, les échanges d’expériences…) ; les activités socio-pastorales dans les paroisses (catéchèse, communion des personnes âgées ou malades, animation liturgique, chant choral, mouvement d’action catholiques, pèlerinage, réunions des Conseils, l’accompagnement des Femmes, l’accompagnement spirituel, …).
Fidespost
Toutes mes félicitations ma mère et je te souhaite encore beaucoup de courage pour ta nouvelle réélection.