Le regard d’un prêtre sur l’assassinat du président Haïtien Moise Jovenel

Après le coup d’État sauvage au Mali, la mort brutale du président tchadien Idriss Deby, c’est au tour du président haïtien d’être assassiné comme un vulgaire criminel. C’est triste qu’au 21e siècle, nous continuions d’assister encore à ce genre de scènes si dramatiques. Mais au fait, cela ne doit pas être une surprise. Tous ces pays et tant d’autres partagent la même souffrance, à savoir : pauvreté et instabilité politique, alors qu’ils sont pourtant dotés de richesses inimaginables.

Il faut le dire clairement, la pauvreté rend violent. Les pays continuellement plongés dans des conflits violents sont évidemment des pays enserrés dans une pauvreté chronique et massive. C’est malheureusement la triste réalité d’un pays comme Haïti où l’instabilité politique, devenue permanente et qui rime continuellement avec catastrophes naturelles, a fini par plonger le pays dans une pauvreté extrême. Sans solutions concrètes depuis maintenant des années, la violence a fini par s’imposer comme moyen privilégié d’expression. Il faut bien le reconnaître, la violence n’a jamais été et ne sera jamais une solution.

Tant que les pays dits pays pauvres ne travaillent pas à apporter des réponses concrètes aux problèmes tangibles de leurs peuples ; tant qu’ils ne satisfont pas à leurs besoins primaires, que sont les besoins de nourritures, d’hébergement, de prise en charge médicale, d’éducation, en promouvant bien évidemment la stabilité politique et démocratique, gage de développement, ces pays ne connaîtront jamais la paix. Comme dit l’adage : « no food, no peace ».

P. Donald ZAGORE, sma

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