Présidentielle 2024 : l’Église catholique prône un scrutin à la lumière de la conscience et de la responsabilité

Dans le creuset bouillonnant de la politique sénégalaise, alors que la campagne présidentielle atteint son apogée cette semaine, l’Église catholique au Sénégal, à travers la Commission Épiscopale Justice et Paix, s’affirme en phare de vertu. Diffusant des préceptes électoraux à travers une campagne digitale, elle interpelle les âmes et les esprits, exhortant à un exercice de vote qui transcende les simples enjeux politiques pour embrasser la quintessence d’une citoyenneté éthique et consciente.

L’approche de l’élection présidentielle de dimanche prochain, 24 mars 2024, au Sénégal marque un temps de discernement crucial pour le pays. Dans cette atmosphère chargée, où chaque parole et promesse peuvent influer sur l’équilibre d’un avenir national, l’Église catholique s’érige en bastion de sagesse, déployant une campagne d’éducation citoyenne auprès des électeurs sénégalais.

Les « Dix commandements de l’électeur », publiés par la Commission Épiscopale Interterritoriale, se présentent comme une boussole morale dans une mer de campagnes politiques tumultueuses. Ces commandements exhortent les électeurs à) rester fidèles aux principes éthiques, soulignant la sacralité du vote et l’importance de la diligence dans le choix des dirigeants.

Loin de se limiter à des consignes de bonne conduite, ces directives plongent dans le cœur même de la démocratie sénégalaise. Les messages encouragent un vote non pas manipulé par la ruse ou l’achat de conscience, mais informé, réfléchi et libre. Les images symboliques qui les accompagnent – une urne en attente d’une décision mûrement réfléchie, une citoyenne fièrement tenant sa carte d’électeur, une colombe en vol symbolisant la paix – évoquent la vision d’une nation qui aspire à la tranquillité et à la stabilité par l’exercice démocratique.

Dans un langage qui résonne avec la clarté de la vérité, l’Église appelle à un engagement civique où la voix de l’électeur est un écho de son intégrité personnelle. Elle préconise un scrutin libre de toute corruption, où le choix est un reflet de la conscience collective plutôt qu’un écho des chants séducteurs de la politique opportuniste.

Le ton de l’Église est sans appel : c’est un vote pour l’avenir, un avenir où le leadership est mesuré non pas par la quantité de promesses, mais par la qualité de l’engagement envers le peuple. C’est un appel à reconnaître et à récompenser la véritable dévotion au service public, et à rejeter toute forme de manipulation qui cherche à éroder la solidité des institutions.

Dimanche, dans le secret de l’isoloir, chaque sénégalais portera en sa main bien plus qu’un bulletin – il portera l’aspiration d’une nation à s’élever au-dessus des médiocrités du passé pour atteindre les sommets de la gouvernance équitable et transparente. La voix de l’Église catholique, profondément ancrée dans les principes de vérité, de justice et de paix, servira de guide dans cette quête d’un scrutin exécuté avec la plus grande conscience.

Ce n’est pas seulement un candidat qui sera élu, mais un chemin qui sera choisi – un chemin pavé de principes et d’intégrité, menant le Sénégal vers un meilleur avenir démocratique et prospère pour tous. Comme le proclame l’Église, c’est l’occasion pour le peuple de voter non pas seulement pour un président, mais pour l’essence même de leur patrie. Et dans cette action, réside la véritable essence de la démocratie sénégalaise – un acte de foi dans les valeurs fondamentales qui ont uni et continueront d’unir cette nation.

Fidespost

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